Une lettre de coordination vient d’être signée entre la Deutsche Bank, la Société Générale et la Banque africaine de développement pour établir une stratégie de syndication visant à mobiliser jusqu’à 1,2 milliard de dollars pour le projet de chemin de fer à écartement standard (SGR) en Tanzanie.
Pour rappel, le ministère tanzanien des Finances a lancé un processus pour lever des fonds sur les marchés internationaux des capitaux d’emprunt pour financer la construction d’une ligne de chemin de fer de 411 kilomètres entre Tabora et Kigoma.
Le projet a été budgétisé à 2,3 milliards de dollars et devrait relier le port tanzanien de Dar es Salaam sur l’océan Indien au port de Mwanza sur le lac Victoria. De là, il s’étendra au Rwanda, au Burundi, à la République démocratique du Congo et à l’Ouganda voisins. Selon ses promoteurs, le projet va libérer le potentiel économique en créant de nouveaux corridors miniers et agricoles à travers l’Afrique de l’Est et l’Afrique centrale.
C’est dans ce cadre que l’accord, signé lors des derniers Market Days de l’Africa Investment Forum 2024 à Rabat, au Maroc, a été signé. « Il souligne le rôle que joue la BAD en tant que coordinateur mondial principal mandaté initial dans la mobilisation de financements pour le projet », a-t-on également indiqué.
C’est dans ce cadre que l’accord, signé lors des derniers Market Days de l’Africa Investment Forum 2024 à Rabat, au Maroc, a été signé. « Il souligne le rôle que joue la BAD en tant que coordinateur mondial principal mandaté initial dans la mobilisation de financements pour le projet », a-t-on également indiqué.
Max Ndiaye, directeur principal de la BAD pour les syndications, le cofinancement et l’Africa Investment Forum, a signé la lettre de coordination aux côtés de Myriam Ouazzani, directrice générale de la Deutsche Bank pour l’Afrique et de Randolph Fotso, responsable des solutions IFD, du développement et des financements export structurés à la Société Générale.
Le financement se fera en deux tranches, la Banque africaine de développement coordonnant la deuxième tranche avec les contributions d’institutions de financement du développement, des agences de crédit à l’exportation, des bailleurs de fonds bilatéraux et des banques multilatérales de développement.
Le financement se fera en deux tranches, la Banque africaine de développement coordonnant la deuxième tranche avec les contributions d’institutions de financement du développement, des agences de crédit à l’exportation, des bailleurs de fonds bilatéraux et des banques multilatérales de développement.
Rappelons enfin que la Tanzanie n’est pas à son premier projet de chemin de fer à écartement standard. Celui de 300 km, reliant Dar-es-Salaam et Dodoma, a été mis en service en juin 2024 et a transporté 1 000 000 de passagers sur ses 4 premiers mois d’exploitation.
Le tronçon Dar-es-Salaam-Dodoma fait partie d’un plus vaste réseau de 1219 km en développement pour raccorder la Tanzanie au Rwanda. Une autre phase prévoit la construction d’un réseau SGR de près de 2560 km pour rallier d’autres pays voisins enclavés tels que la Zambie, la République démocratique du Congo, le Burundi et l’Ouganda, tous d’importants utilisateurs du port de Dar es-Salaam. Et c’est justement l’objet de cette mobilisation de fonds.
