Les fêtes de fin d'année en Afrique sont bien plus qu'une simple transition d'une année à une autre. C'est une période empreinte de traditions riches, de célébrations communautaires vibrantes, et d'une explosion de couleurs et de festivités.
L'Afrique, continent aux mille visages, offre une mosaïque de coutumes festives, chacune teintée de la riche diversité culturelle qui caractérise ses nations. Des marchés animés aux ruelles illuminées, des tables festives aux danses rythmées, chaque coin du continent a sa manière bien à elle de marquer cette période spéciale de l'année.
La transition vers la nouvelle année en Afrique est une expérience vibrante et haute en couleurs. Chaque région du continent apporte sa propre saveur à cette célébration universelle, créant une mosaïque unique de traditions festives.
Hommes, femmes, des plus jeunes au plus vieux, tous de se mettent sur leur 31 pour célébrer la Saint-Sylvestre. Sur le continent, le 31 décembre est un événement qui n’est pas pris à la légère. De Casablanca à Bamako, en passant par Dakar ou encore Ouagadougou, les Africains vivent aux rythmes des préparatifs pour se souhaiter une bonne et heureuse année aux douze coups de minuit.
On remarquera aussi de très nombreuses villes offrent des feux d’artifice et des grands événements musicaux pour accueillir la nouvelle année dans la liesse.
En discothèque, entre amis ou en famille…
En Tunisie, les fêtes de fin d’année ne sont pas pas une référence religieuse mais un événement très commercial. Les gens consomment beaucoup. Les plus libéraux vont en boîte, au restaurant, et boivent du champagne. Mais nombreux préfèrent aussi faire la fête en famille, autour d’un bon plat de fruits de mer. A Dakar, on célèbre la Saint-Sylvestre en deux temps.
De 20h à minuit, on reste en famille, on se souhaite une bonne et heureuse année. Puis après minuit jusqu’à à l’aube, on se retrouve entre amis. On se raconte les meilleurs souvenirs de l’année passée. Le Sénégal est un pays musulman, mais à cette période de l’année, il est impossible de faire la différence entre les musulmans et les chrétiens.
Beaucoup de personnes vont à la place de l’indépendance à Dakar pour assister aux festivités programmées par les autorités. De nombreux foyers préparent du bon poulet assaisonné avec de la salade et des pommes de terre.
A Ouagadougou, au Burkina Faso, les églises sont bondées le jour de la Saint-Sylvestre. Avant de faire le show, il faut d’abord prier le bon Dieu. Place ensuite aux festivités.
Certains vont dans les discothèques ou aux soirées organisées par les hôtels et les restaurants, d’autres restent en famille autour d’un bon bamdenda, un met traditionnel qui est un mélange de feuille d’oseille et de poudre d’arachide. On propose aussi des plats plus « internationaux » à base de viande, de poulet, parfois de poisson accompagné de pommes de terre.
A Casablanca, au Maroc, la Saint-Sylvestre se fête surtout en famille. On remarque aussi que les jeunes, en particulier les célibataires, se rendent en nombre à Marrakech ou à Agadir où de grandes soirées sont organisées. La Saint-Sylvestre est une fête très commerciale au Maroc.
Elle est surtout appréciée dans les grandes villes touristiques. Mais dans les villages les plus reculées, les populations accordent aussi de plus en plus d’importance au réveillon. Enfin, à Bamako, au Mali, la nuit 31 décembre et le premier jour de l’année se préparent plusieurs jours à l’avance. Les gens vont au marché faire leurs achats, passent chez le coiffeur... Côté cuisine, les poulets, les salades et les pommes de terre sont les plus prisés.
Partout sur le continent, les célébrations du Nouvel An voient les familles se réunir autour de tables généreusement garnies, partageant des mets délicieux et des spécialités locales. C'est un moment de festin et de convivialité. Certains endroits organisent des défilés et des carnavals pour accueillir la nouvelle année. Des costumes colorés, des danses entraînantes et des chars décorés défilent dans les rues, créant une ambiance festive et exubérante.