Les terres rares africaines, cruciales pour l'industrie de l'Intelligence Artificielle (IA), offrent au continent une opportunité d’accélérer significativement son développement économique et technologique.
L'Afrique recèle un potentiel considérable en terres rares essentielles à l'industrie de l'intelligence artificielle, avec plusieurs projets prometteurs identifiés sur le continent. Le projet Phalaborwa en Afrique du Sud se distingue particulièrement, avec des ressources minérales estimées à 30,4 millions de tonnes.
En Namibie, le projet Lofdal présente un potentiel de production de 2 000 tonnes par an d'oxyde de terres rares totales (TREO), avec une concentration particulière en dysprosium et terbium, deux des terres rares les plus précieuses.
En Tanzanie, le projet Ngualla contient l'un des plus grands gisements de néodyme et de praséodyme au monde, avec une ressource minérale estimée à 18,5 millions de tonnes. Le Malawi participe également à cette cartographie avec le projet Songwe Hills, qui dispose de ressources minérales de 18,1 millions de tonnes et devrait produire en moyenne 5 954 tonnes par an.
Cette cartographie des ressources en terres rares en Afrique, notamment dans sa partie australe, révèle un potentiel significatif pour le continent de devenir un acteur majeur dans la chaîne d'approvisionnement de l'industrie de l'Intelligence Artificielle.