Le Mécanisme africain de financement du développement des engrais (MAFDE) du Groupe de la Banque africaine de développement a étendu son programme de garantie de crédit commercial à quatre nouveaux pays, à savoir le Kenya, le Mozambique, la Tanzanie et l’Ouganda.
Le programme cible les importateurs privés, les mélangeurs d’engrais, les grossistes et les sociétés de distribution ayant besoin de capitaux d’investissement.
Le MAFDE a facilité l’accès rapide au financement et aux engrais de qualité, atteignant 30 % de son objectif. Le programme a permis d’accéder au financement de l’approvisionnement en engrais, atteignant 86,5 % de son objectif.
Ce Mécanisme a également soutenu l’élaboration de réformes politiques visant à accroître l’investissement dans la chaîne de valeur des engrais et a encouragé l’utilisation appropriée des engrais auprès de plus de 64 000 petits exploitants agricoles grâce au renforcement des capacités et à l’assistance technique.
Pour rappel, le MAFDE est un fonds spécial administré par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Le mécanisme offre des solutions de financement innovantes, nécessaires à l’accélération de l'utilisation des engrais en Afrique et à l’amélioration de la productivité agricole dans les pays membres régionaux (PMR) du Groupe de la Banque africaine de développement.
Dernièrement, le Conseil d’administration du Mécanisme africain de financement du développement des engrais a fait l'éloge des solutions de financement créatives du Mécanisme qui vise à accroître l'utilisation des engrais et la production agricole en Afrique. Le Conseil a notamment salué le programme de garantie des crédits commerciaux.
On sait en outre que le Canada a accordé un financement de $7,3 millions au MAFDE pour soutenir le programme FOSTER. Ce dernier a pour objectif d'améliorer la productivité agricole en fournissant des financements innovants pour l'utilisation des engrais.
Il cible 800 000 petits exploitants, dont 40 % sont des femmes et 10 % des jeunes, afin d'augmenter les rendements de 30 %. Cette initiative vise à promouvoir l'égalité de genre et l'autonomisation des femmes, conformément aux Objectifs de développement durable des Nations unies.
