L’île de l’océan Indien va investir 110 millions de dollars américains dans le cadre de la mise en œuvre le Projet de construction de sous-stations avec postes de transformateurs isolés au gaz. Le projet vise à améliorer la stabilité du réseau électrique mauricien, à le rendre plus opérationnel tout en facilitant son expansion et son raccordement aux productions d’énergies renouvelables.
Le pays pourra ainsi remplacer la production d’électricité basée sur l’énergie thermique utilisant des combustibles importés. L’impact attendu à long terme est d’accroître la résilience du réseau aux changements climatiques et d’augmenter le nombre de points d’injection pour les installations de production d’énergies renouvelables.
Le projet prévoit ainsi de réhabiliter six postes existants : le poste de La Chaumière, ceux d’Henrietta, de Belle Vue, le poste du Fuel, les poste de commutation de Wootom et d’Ébène. Ces six postes ont plus de 30 ans d’exploitation et approchent la limite de leur durée de vie technique. Par ailleurs, quatre nouveaux postes électriques sous enveloppe métallique de 66/22 kilovolts seront construits pour répondre à la demande de charge des grands projets et servir de points d’interconnexion supplémentaires pour la production d’énergie renouvelable à grande échelle. Cette composante concerne les postes de Rose Belle, de l’aéroport, de la côte d’Or et de l’Avenir.
La zone cible du projet comprend les dix emplacements des sites de sous-stations identifiés pour être réhabilitées. La plupart des sites sélectionnés sont liés à la demande croissante d’électricité du fait du développement industriel du pays. Les ménages, les entreprises et les industries du pays bénéficieront d’un approvisionnement accru, de la fiabilité et d’une meilleure qualité d’approvisionnement en électricité.
Pour financer le projet, Maurice a obtenu un prêt du Groupe de la Banque africaine de développement. « La réhabilitation des infrastructures publiques existantes et la réalisation de nouvelles infrastructures sont considérées comme un axe stratégique par les autorités mauriciennes pour relancer l’économie », a déclaré Tiana Manasse-Ratsimandresy, responsable du projet à la BAD.