La crise pandémique étant derrière nous, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira se prépare à retrouver son format d’avant. La cité des Alizés promet ainsi une 24e édition avec une programmation éclectique, entre concerts de fusion, soirées intimistes, jam-sessions improvisées et débats d’idées.
« Une nouvelle édition, aux rythmes d’ici et d’ailleurs avec à l’affiche Mohamed Kouyou, Sanaa Marahati, Saïd Kouyou, Tambours du Burundi Amagaba et Jaleel Shaw », a écrit l’agence Apanews. Neila Tazi, productrice et fondatrice du festival, a confié, de son côté que « si la crise mondiale nous a contraint à reporter le festival pendant trois années consécutives, elle n’a pas réussi pour autant à stopper notre élan ni notre détermination ».
Selon les organisateurs, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira se nourrit de passion et de persévérance. Aujourd’hui, plus que jamais, la préparation de cette 24e édition prouve que cet esprit de résilience demeure. « Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira reste fidèle à sa vocation, à savoir célébrer la richesse et la diversité de la musique Gnaoua et les autres formes de musiques du monde. Les sons du guembri et des crotales omniprésents se mêleront aux sonorités du jazz dans toute sa diversité, au flamenco, au reggae, à la salsa ou encore aux rythmes touareg ou tamoul ».
On ait en outre que e public aura rendez-vous avec le concert d’ouverture réunissant la troupe Tambours du Burundi Amagaba et le saxophoniste américain Jaleel Shaw, la chanteuse marocaine Sanaa Marahati, et les Maâlems Mohamed et Saïd Kouyou. Et le thèle retenu est : « Identités et appartenances ». L’événement a ainsi convié artistes, intellectuels, et penseurs, acteurs politiques, associatifs et culturels du monde pour défendre et réinventer un monde plus solidaire ».
Au programme également, des ateliers de musique pour les jeunes et les moins jeunes, afin de découvrir et apprendre la musique Gnaoua, ses instruments, ses rythmes et son histoire. L’occasion pour les visiteurs de s’immerger dans la culture marocaine et d’en apprendre davantage sur l’héritage musical du pays.