Le rapport intitulé « Performances et perspectives macroéconomiques de l’Afrique 2023 » qui vient d’être publié par la Banque africaine de développement (BAD) révèle qu’après deux années de chocs mondiaux, les économies africaines sont prêtes à surmonter les difficultés et à retrouver la voie de la reprise économique, de la stabilité et de la croissance.
Selon la BAD, les effets persistants de la pandémie de Covid-19, les ravages de l’accélération des changements climatiques et l’impact de la montée des conflits et des tensions géopolitiques ont ralenti la croissance de l’Afrique à 3,8 % en moyenne en 2022. Mais les prochaines années devraient être meilleures. Pour soutenir la croissance, les économies africaines auront besoin d’informations et de perspectives complètes pour naviguer dans un labyrinthe de risques mondiaux imbriqués. D’où l’initiative de ce rapport.
Pour le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, après avoir fait preuve d’une résilience continue et maintenu un taux de croissance positif en 2022 avec des perspectives stables en 2023 et 2024, l’Afrique est en train de remonter la pente et mérite un soutien fort et collectif pour l’aider à relever les défis auxquels elle est confrontée, en particulier le fardeau de la dette et les vulnérabilités liées à celle-ci.
« L’Afrique ne peut pas gravir la pente raide en portant un sac de dettes sur son dos, a déclaré le président Adesina. La canalisation des 100 milliards de dollars supplémentaires de droits de tirage spéciaux fera une énorme différence. Nous devons unir nos forces pour exploiter les énormes possibilités qu’offre l’Afrique. Il ne fait aucun doute que nous ferons de grands progrès. Cependant, nous devons travailler vite, être inclusifs et compétitifs ».