L’écomusée du parc national de la Lopé est de nouveau ouvert au public après de longues années de fermeture. Une véritable renaissance qui a pu se faire grâce au programme CAWHFI, l’Initiative pour le patrimoine mondial forestier d'Afrique centrale de l’Unesco, financé par l’Union européenne.
C’est avec beaucoup d’enthousiasme que le représentant de l’Unesco a salué la renaissance de l’écomusée du parc national de la Lopé, le 5 février dernier, devant de nombreux invités. Notons que le site qui abrite l’écomusée de la Lopé fait partie du patrimoine mondial depuis 2007.
Christian Tchemambela, secrétaire exécutif de l’Agence nationale des parcs nationaux, a déclaré pour sa part que la réouverture de ce lieu-dit sacré devrait tout aussi devenir un soutien à l’économie locale, grâce à l’afflux des touristes venus des quatre coins du monde, pour découvrir les merveilles de cette partie du Gabon.
Et lui de rappeler qu’il y a déjà quatorze ans, ce parc devenait un site du patrimoine mondial de l’humanité, classé site mixte nature-culture par l’Unesco, sous l'appellation Écosystème et paysage culturel relique de Lopé-Okanda, ensemble mixte nature-culture. Pour ensuite souligner qu’il est « de notre devoir de protéger et de valoriser la culture dans les parcs nationaux du Gabon pour les générations à venir du Gabon ».
Selon l’Agence Gabonaise de Presse, le parc de la Lopé, créé en 1946, est la plus ancienne aire protégée du pays. Il figure parmi les 36 sites au monde classés «sites mixtes nature-culture», et renseigne sur les plus vielles traces des hommes préhistoriques (800.000 ans) en Afrique centrale.