Organisée en visioconférence, la rencontre a permis de recueillir les avis des organisations de la société civile (OSC) sur le processus à mi-parcours du Document de stratégie pays (DSP) ainsi que des propositions d’amélioration pour la période restant à couvrir jusqu’en 2022.
Les OSC ivoiriennes se sont imprégnées des réalisations à mi-parcours du DSP 2018-2022, de la situation du portefeuille de la Banque en Côte d’Ivoire et de la stratégie d’engagement de l’institution avec la société civile. Les présentations ont été assurées par Jean Marie-Vianney Dabiré, économiste en chef de la BAD pour la Côte d’Ivoire, Robert Eguida Kossi, chargé de programmes principal pour ce pays, et Lindsay Najade, chargée de communication de la Division société civile et engagement communautaire.
À l’issue des différentes communications, les OSC ont exposé leurs préoccupations et soulevé de nombreuses questions. Elles ont notamment demandé à être orientées sur les possibilités de contribuer à la mise en œuvre des programmes et à être éclairées sur l’appui de la BAD aux OSC en termes financiers. Elles ont également demandé à être situées sur l’agenda de mise en œuvre de l’intégration de la société civile dans les divers programmes.
L’équipe de la Banque africaine de développement a précisé que l’institution n’intervenait pas dans tous les secteurs. Elle a annoncé que la Division société civile et engagement communautaire travaillait à l’élaboration d’un mécanisme de financement des OSC.
« Nous avons besoin de développement et nous pensons que nous pouvons aboutir à des changements grâce à un travail en commun », a affirmé Rachel Gogoua, présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF). Elle a recommandé un dialogue tripartite impliquant les OSC, le gouvernement ivoirien et la BAD afin d’enrichir la stratégie de collaboration.
Fin décembre 2020, le portefeuille actif de la Banque en Côte d’Ivoire comptait 40 opérations d’une valeur totale de 2,6 milliards de dollars américains. Sa répartition sectorielle est dominée par les transports (43,6%), l’énergie (23,6%) et l’agriculture (19,2%), suivis de la gouvernance (8,6%), du social (4,9%), de l’eau et assainissement (0,1%).