Le secrétariat de Smart Africa a souligné la nécessité impérieuse de collaborer avec efficience avec le secteur privé et de créer des synergies avec les infrastructures existantes. C’est dans ce cadre qu’elle a vivement salué la collaboration d’Orange sur cette initiative, notamment le soutien du groupe français au projet « One African Network » (OAN), qui vise à réduire le coût de la communication et à maintenir le trafic généré et destiné à l’Afrique en Afrique.
A savoir qu’Orange poursuit sur le continent une stratégie de localisation du transport et de l’hébergement du trafic voix et des données de roaming. Le groupe a ainsi mis en service 2 nouveaux points de présence (PoP) voix internationaux à Lagos, Nigeria, ainsi que l’hébergement des données de roaming au sein d’une chambre de compensation située en Afrique. Ces initiatives permettent de renforcer d’une part la qualité de service et d’autre part la sécurité des données pour l’ensemble des utilisateurs du continent.
Lacina Koné, directeur général & CEO Smart Africa, a soutenu que les engagements des entreprises privées vont renforcer la capacité de l’Afrique à gérer et à conserver ses propres données. « C’est important pour assurer un accès universel à travers des économies de coûts et une souveraineté des données, ce qui est une caractéristique de notre politique en matière de données »
Jérome Barré, CEO Orange Wholesale & International Networks, a souligné pour sa part que « l’ambition d’Orange est de maintenir tous les trafics et tous les flux en Afrique, et ainsi de contribuer à l’essor de l’économie numérique de ce continent ». Quant à Alioune Ndiaye, CEO Orange Middle-East and Africa, il estime que ces initiatives contribuent aux objectifs de Smart Africa et démocratise l'utilisation du roaming et de la voix internationale en Afrique.
Rappelons que Smart Africa a été mis en orbite pour développer et mettre en œuvre une vision et un programme pour libérer le plein potentiel de l'économie numérique en Afrique. En novembre 2019, la Smart Africa Alliance et la Digital Impact Alliance (DIAL) ont initié un partenariat pour soutenir les gouvernements africains, à travers les ministères en charge des TIC, et pour stimuler les collaborations avec les entreprises privées.